Bourgogne

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Sillonnée par les rivières et les canaux, peuplée par les forêts, les lacs et les collines, ponctuée de jolies villes, la Bourgogne offre de multiples visages. Derrière la richesse et la variété de ses paysages, la Bourgogne vous réserve un art de vivre unique fait de bons vins, de bonne chère et de patrimoine séculaire.

 

Réputée pour sa prodigieuse route des Vins, une bande étroite qui, depuis la côte de Beaune jusqu’à Dijon aligne de prestigieux vignobles, la Bourgogne se décline en une mosaïque de pays, ayant chacun ses couleurs, sa saveur, ses senteurs.  Elle est constitué des noires forêts du Morvan, des plaines agricoles ceinturant Sens, des paysages verts et opulents du Charolais et du Brionnais, de l’architecture rurale de la Bresse bourguignonne, ainsi que des paysages parfois austères du nord de la Côte-d’Or, parsemés de bourgades médiévales charmantes et rustiques.

 

 

 

 

 

Au carrefour des quatre départements bourguignons, le Morvan est un massif aux airs d’île farouche. Dans ce pays enclavé à la beauté rugueuse, les rivières abondent et la forêt aux mille nuances, règne en majesté.  Des lacs, de splendides cours d’eau d’une limpidité sans pareille, très poisonneux, constituent le château d’eau de Paris, puisqu’ils irriguent le Bassin parisien, tandis qu’ils attirent pêcheurs et amateurs de sports d’eaux vives.  Les hêtres multi-centenaires, chênes rouges d’Amérique, érables sycomores, châtaigniers, bouleaux, charmes, pins Douglas et épicéas tapissent d’une foison d’essences le vieux massif.

 

Les quatre départements :

 

Célèbre pour son prestigieux vignoble, la Côte-d’Or dispose d’un riche patrimoine architectural comme en témoignent l’abbaye de Fontenay, la ville de Beaune et son célèbre Hôtel-Dieu ou encore la ville d’Art et d’Histoire de Dijon, capitale de la Bourgogne.

 

Département d’eau et de verdure, la Nièvre invite les amoureux de la nature à partir à la découverte des forêts sauvages du Morvan, des lacs, des étangs et des cours d’eau tels que le fleuve Loire et le canal du Nivernais.

 

Située au sud de la Bourgogne, la Saône-et-Loire a beaucoup à offrir avec ses 300 kilomètres de voies navigables, ses nombreuses églises romanes, ses splendides châteaux, sa Voie Verte et ses spécialités gastronomiques réputées telles que le bœuf Charolais, la volaille de Bresse et les vins du Mâconnais.

 

Offrant des paysages variés alternant vignes du fameux vignoble de Chablis, forêts du Morvan, verts pâturages, bocages et cours d’eau, l’Yonne propose également à ses visiteurs de découvrir la vieille ville médiévale d’Auxerre, la basilique romane de Vézelay, la cathédrale gothique de Sens et les châteaux Renaissance d’Ancy-le-Franc et de Tanlay.

 

La Bourgogne fait donc aussi le bonheur des amoureux des vieilles pierres.   Son patrimoine bâti est omniprésent, comme en témoignent les châteaux d’Ancy-le-Franc, de Bazoches, de Berzé-le-Châtel, de Cormatin et de Tanlay, les abbayes de Cluny, de Fontenay et de Pontigny, les villes d’Art et d’Histoire d’Auxerre, de Chalon-sur-Saône, de Dijon, de La Charité-sur-Loire et de Nevers, les fameux hospices de Beaune ou encore la majestueuse basilique de Vézelay.

 

Cluny reste une fascinante immersion dans ce qui fut le plus grand complexe d’architecture romane religieuse, militaire et civile des XIIe et XIIIe siècles, et est encore presque entièrement contenue dans ses limites médiévales.

 

Fondée en 1118 par saint Bernard, l’Abbaye de Fontenay est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe.  D’architecture romane, cet ensemble de bâtiments du XIIe siècle est resté intacts après avoir traversé plus de huit siècles d’histoire. Le visiteur découvre successivement l’église, le cloître, le dortoir des moines, la salle du chapitre, le scriptorium et la grande forge. Après la visite du monastère, les amateurs de jardins peuvent déambuler librement dans le parc de deux hectares et admirer le nouveau jardin paysager aux nombreuses variétés de plantes et d’arbustes.

 

Auxerre (prononcer « ausserre ») accueille le visiteur avec de bonnes tables, des musées, un vieux centre avec sa tour de l’Horloge et des maisons à pans de bois. À la fois commerçante, semi-piétonne et fleurie, Auxerre est une ville où l’on se balade avec plaisir le long des quais de l’Yonne, en contemplant les églises médiévales et les vieilles maisons, depuis le pont Paul-Bert qui enjambe la rivière.

 

Ville aux cent clochers, ancienne capitale des ducs de Bourgogne, blottie dans un écrin de verdure, Dijon offre au voyageur une image reposante mariant la blancheur de la pierre aux tuiles colorées. Son centre historique entièrement préservé se parcourt aisément à pied, offrant le charme de ses ruelles pour une flânerie entre monuments historiques, boutiques et hôtels particulier.  Une demi-douzaine de musées, des monuments ciselés dans la pierre, du premier âge au néo-classicisme, des halles animées, de nombreux jardins et parcs arborés … il fait bon vivre à Dijon.

 

Beaune, près de Dijon, département de la Côte-d’Or, s’impose comme la capitale des vins de Bourgogne, mais possède aussi de nombreux atouts patrimoniaux.  Surtout, Beaune doit sa renommée aux Hospices, un hôpital, du XVe siècle. L’hôtel-Dieu ou Hospices, à l’architecture gothique flamboyante, est facilement reconnaissable par ses magnifiques toits aux tuiles émaillées de couleurs.  A l’intérieur, les pièces incontournables sont la salle des « Pôvres » avec ses fameux lits à baldaquins rouges, l’apothicairerie et le triptyque que l’on doit à Rogier Van der Weyden, une remarquable peinture du Jugement dernier.

 

 

Vézelay que l’on surnomme « la colline éternelle » :  pour l’atteindre il faut grimper !  Ce village en plein cœur de la Bourgogne irradie d’une aura religieuse depuis le XIIe siècle avec l’édification de la basilique romane Sainte-Madeleine où, depuis des siècles, des milliers de pèlerins vienne admirer les reliques de la Sainte, avant de poursuivre vers St-Jacques-de-Compostelle.  Maisons vigneronnes ou Renaissance, ruelles pavées, tout est parfaitement préservé.

 

 

 

 

 

Incontournables également sont l’incroyable site de Guédelon, un formidable chantier médiéval unique en Europe, le mont Beuvray avec son merveilleux panorama et son musée de Bibracte, ou encore le site d’Alésia avec ses vestiges gallo-romains et son MuséoParc.

Le château de Guédelon, un ambitieux projet qui débuta en 1995, lorsqu’une poignée de personnes se rassemblent autour d’une idée :  construire ici un château fort du XIIIème siècle.  La première pierre du château de Guédelon est posée en 1997, et aujourd’hui le projet est déjà bien avancé.  Les murs d’enceinte enserrent en partie solidement la forteresse. Le logis seigneurial est debout, la tour de la chapelle et la tour maîtresse ont fière allure.  Ils sont une cinquantaine d’ouvriers à participer à l’élévation du château qui s’est révélé être un chantier d’archéologie expérimentale.  Y pénétrer, c’est effectuer un grand plongeon au Moyen Âge. Les chevaux de traits assurent le transport des matériaux. Les engins de levage ont été reconstitués fidèlement. Les ouvriers et artisans, en habit médiéval, travaillent avec les mêmes outils qu’au XIIIe siècle. Les bûcherons, les maçons, les charpentiers, les forgerons utilisent les techniques de l’époque.

La liste des merveilleux sites historiques à visiter en Bourgogne est encore longue, mais il ne faudrait pas « passer à côté » de la très réputée Route des Vins.  Entre Côte de Beaune et Côte de Nuits (Saint-Georges), les vignobles prestigieux nous offrent le sang de la terre.

 

Au musée des Beaux-Arts de Dijon, des stèles gallo-romaines célèbrent le bien boire et le bien manger bourguignons. Des escargots de pierre gravissent les colonnes romanes de l’église de Semur-en-Auxois, hommage à l’un des piliers de la gastronomie locale. Autre emblème talonnant l’escargot dans la course à la notoriété́ culinaire, la fameuse trilogie dijonnaise : moutarde, pain d’épice et kir. La cuisine bourguignonne, plantureuse et substantielle, régale depuis longtemps, et le premier livre de cuisine français a été́ rédigé́ au XVIIe siècle par Pierre de La Varenne, cuisinier du Chatelain de Cormatin.  Cette gastronomie s’appuie sur les laitages, la crème fraiche et le beurre, la viande goûteuse des charolais et des volailles de Bresse, et, bien sûr, sur le vin : bœuf bourguignon et civets, œuf poché en meurette servi nappé d’une réduction de vin sur pain aillé, saupiquet où le jambon morvandiau se marie au vin blanc aligoté́.

Les poissons d’eau douce s’invitent à table, en sauce, en matelote, ou en de savantes marinades que parfume la truffe car, ce n’est plus un secret, la Bourgogne est aussi productrice de “diamants noirs”.

Au rayon charcuterie, on trouve les jambons persillés du Morvan et les andouillettes d’Arnay-le- Duc, de Clamecy ou encore de Mâcon.

Enfin, il n’est pas de vrai repas sans fromages, dont la Bourgogne est prodigue.

 

          

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